Ma mère a retrouvé dans un carnet un texte très joyeux que j'ai écrit quand j'étais plus jeune :
"Et si le monde, la vie disparaissaient comme ils étaient apparut (sic), ne serait-ce pas mieux ainsi ? Car bientôt les mers seront de sang, et ce seront des cadavres qui serviront d'engrais aux arbres, à chaque recoin de la terre. Nous marcherons sur les charognes, noyés par un déluge de sang et de larmes. Nous ne vivrons plus que dans l'espoir de mourir bientôt, car l'enfer est sur terre et le paradis n'est nulle part. De toute façon, si l'on vit, ce n'est rien que pour mourrir (sic) plus tard après avoir enduré trop dans ce monde maudit. Que tout le monde ouvre les yeux, il n'y a pas de dieu, il n'y a rien, rien qu'un monde désolé où le sang coule sans arêt (sic) jour et nuit."